Dernière étape et surprise de la journée : La visite de la fabrique de biscuits Jules Destrooper. Si nous connaissons bien les célèbres gaufrettes, il existe tout une gamme de biscuits tout aussi excellents les uns que les autres.

Nous voici donc dans le centre touristique. C’est un peu dommage de ne pas retrouver l’ambiance surannée des vieilles cuisines et des vieux murs car cet endroit neufs et moderne est " ultra nickel " . Les héritiers de Jules ont regroupé en ces lieux de multiples objets et documents qui racontent l’épopée familiale et les secrets de fabrication deos biscuits.

 

" Le 8 août 1885, Jules Destrooper, jeune artisan boulanger, ouvre une boulangerie à Lo, le pays de cocagne flamand. Il possède également un entrepôt colonial qui sert à la vente de produits exotiques en provenance d’Afrique et d’Asie, tels que le café, le thé, le tabac et le chocolat.
Il se met à incorporer les épices exotiques de son magasin dans le Pain aux amandes ultrafin qu'il offre comme cadeau d'affaires à ses clients. Parmi eux, la propriétaire de l'hôtel Teirlinck, qui sert les biscuits à ses clients anglais. Ceux-ci en redemandent et les commandes affluents. Jules Destrooper se consacrera désormais entièrement à l'élaboration de délicieux biscuits. "
Utilisation des technologies de l’image pour replacer l’aieul dans son épicerie. 


" Encouragé par son premier succès, Jules Destrooper ajoute en 1890 un deuxième biscuit à son assortiment : un biscuit de vœux cuit traditionnellement en fin d’année en Flandre occidentale, la Galette au beurre ou « Lukke ». Jules les cuit dans des moules à gaufres à croisillons diagonaux qu’il a lui-même modelés selon ses besoins techniques.

 

Sa femme, Felice Verweider, se rend chaque semaine au marché pour y sélectionner avec soin les meilleurs ingrédients naturels pour ses biscuits – aujourd’hui encore, l’entreprise s’appuie sur des ingrédients équitables et authentiques. "

 

À cette époque, Destrooper commence également à exporter vers la France des Galettes au beurre et du Pain aux amandes.


Ceux-ci remportent un tel succès que la reconnaissance internationale ne se fait pas attendre : le Pain aux amandes de Jules Destrooper remporte la Médaille d’or à la prestigieuse Foire internationale de l’Alimentation à Paris en 1911.


Cette année-là, Jules Junior prend la direction de l’entreprise. Les biscuits deviennent de plus en plus populaires et célèbres. La Biscuiterie s’étend, bien que Junior s’occupe encore de presque tout : il prépare la pâte et cuit les biscuits, les achemine vers les magasins et répare même les machines à pain quand c’est nécessaire. Tout comme pour la génération précédente, c’est sa femme qui s’occupe du ravitaillement en matières premières, de l’administration et du personnel. Jean et Hubert, leurs deux enfants, sont très tôt impliqués dans la conduite de l’entreprise. 


Après la Seconde guerre mondiale, au cours de laquelle le rationnement en beurre porte à plusieurs reprises atteinte à l’industrie biscuitière, Junior parvient à exporter ses produits vers les États-Unis.


Jean et Hubert reprennent le flambeau en 1956 et agrandissent le réseau de distribution. Ils ajoutent également de nouveaux classiques, tels que les Gaufrettes au beurre et le Spéculoos. Les frères introduisent de nouvelles technologies : les temps de conservation sont allongés, rendant possible l’exportation à travers le monde.
 


Cette dynamique se poursuit sous la quatrième génération. Patriek et Peter Destrooper rachètent la Biscuiterie en 1984 et travaillent à l’expansion et à l’automatisation de l’unité principale à Lo. En 1986, une deuxième unité de production est construite à Ypres. Et une série d’acquisitions assurent la poursuite de l’expansion de l’assortiment. La Biscuiterie Jules Destrooper fête également son centenaire.


Au cours du nouveau millénaire, Jules Destrooper devient Fournisseur breveté de la Cour de Belgique, un honneur incomparable pour les fournisseurs, garant d’une réputation irréprochable.


L’entreprise familiale indépendante est reprise en 2015 par la famille Vandermarliere. Mais les biscuits sont toujours fabriqués selon la recette familiale secrète développée par l’arrière-grand-père Destrooper. "

Au cours de cette visite nous aurons l’occasion de déguster de délicieux petits canapés sur biscuits, puis, avant de partir, de passer par l’inévitable boutique afin d’effectuer quelques achats…

La journée se termine comme elle avait commencé, dans la cantine de l’ancienne gendarmerie où nous prenons un bon sandwich pendant que Tony proclame les résultats du quizz.

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