Jour 5

Mercredi 3 juillet 2013

Bibliothèque, Grand central terminal, et MET...
De belles découvertes aujourd'hui, aussi bien architecturales avec la New York public library, la gare Grand central terminal, artistiques avec le très beau Metropolitan museum, une belle grande fenêtre sur l'art...ou culinaires avec un des meilleurs steakhouse des Etats-Unis... oui oui on peut le dire !


Comme chaque matin , depuis notre chambre donnant sur Times square, on entend des cris et applaudissements venus d'en bas.
Tout se passe devant le siège de la télévision ABC car chaque matin, l'émission "Good morning America" se déroule en direct de Times square.
Ainsi on peut regarder sur la télévision de la chambre et constater ce qui se passe en dessous. C'est assez marrant !

Comme c'est le matin et que nous sommes réveillés de bonne heure, nous en profitons pour faire une petite "descente" au "Levis store" du coin et aussi à la boutique du Hard Rock café pour quelques Tee-shirts en souvenir.

Nous quittons ensuite la place vers 11h pour nous rendre à la bibliothèque municipale située sur la 5ème avenue.
La "New-York public library " est un bâtiment impressionnant dont l'entrée est encadrée par 2 lions "Courage" et "Patience". Elle est apparue dans de nombreux films dont "le jour d'après" où elle sert de camp retranché après une catastrophe naturelle.

Avec près de 53 millions de documents, la New York Public Library est la seconde plus grande bibliothèque publique des États-Unis, derrière la Bibliothèque du Congrès. C'est une organisation à but non lucratif, gérée de façon indépendante avec des fonds à la fois publics et privés. Les origines de la bibliothèque remontent au XIXe siècle, sa fondation comme ses racines sont la fusion de bibliothèques locales, de bibliothèques sociales pour les bibliophiles et les riches, et de la philanthropie des Américains les plus riches de leur époque.


Nous faisons ensuite route vers Keens steakhouse, un restaurant réputé pour sa viande. Nous avions envie de nous offrir un bon steakhouse de ceux qui font la réputation de la ville.
Le lieu est chaleureux. Le plafond est couvert de pipes en terre.

On nous installe autour d'une jolie table ronde. Le service est irréprochable. La viande est plus qu'extra. J'ai choisi le filet mignon. Jamais je n'ai mangé de viande aussi bien préparée, juste croustillante sur les côtés et cuite à la perfection comme on l'a demandé (saignante).
Patrick, "spécialiste" des desserts en général et des tartes au citron en particulier se laisse tenter par la "Key lime pie". Pour lui, c'est la meilleure "lime pie" qu'il a mangé de sa vie et croyez moi, il en a essayé pas mal. Comme Caroline a eu les yeux plus grands que le ventre côté dessert, Patrick termine son cheesecake qui là aussi parait-il, est à tomber.... Boum !


Tout est vraiment délicieux au Keens qui mérite amplement sa réputation.

Partons ensuite vers la "Grand central terminal" en jetant un coup d'oeil furtif sur l'Empire State qui domine la 5ème avenue.

Grand Central Terminal est la plus importante gare au monde par son nombre de quais : 44, qui donnent sur 67 voies. Elles sont réparties sur deux niveaux, 41 au niveau supérieur et 26 pour l’inférieur.

Elle s'appellait au début Grand Central Dépôt et sa construction fut achevée en 1871. elle était destinée à accueillir les trains de trois compagnies différentes : New York Central and Hudson River Railroad, Harlem River Railroad et New Haven Railroad. Pour la première fois aux États-Unis, on y avait construit des quais surélevés au niveau des voitures voyageurs.
Entre 1899 et 1900, le bâtiment précédent fut en partie démoli, agrandi de 3 à 6 étages et reçut une nouvelle façade, mais on conserva l'ancienne verrière qui abritait les voies. Son nouveau nom était alors Grand Central Station
Entre 1903 et 1913, le bâtiment a été de nouveau démoli et reconstruit par phases successives, pour obtenir ce qui est aujourd’hui l'actuel Grand Central Terminal ; il a fallut pour cela raser 120 immeubles, trois églises, deux hôpitaux, un orphelinat, des étables et des entrepôts1. L’architecture est l’œuvre des cabinets Warren & Wetmore et Reed & Stern. En parallèle à ces travaux, les lignes des trois compagnies furent électrifiées, et on enterra les voies à l’approche de la gare avec la construction du tunnel de Park Avenue.
Pendant les années 1990, la gare a été entièrement rénovée, les travaux ont duré jusqu’en 1998. Le plus étonnant a été la redécouverte du plafond du hall principal, orné d’un ciel étoilé parsemé de constellations et peint par Paul-César Helleu, qui était caché sous une couche de saleté et de suie.

Le bâtiment de style Beaux-Arts « couvre 3 hectares, grimpe sur 7 niveaux, est ­illuminée par 55 000 lampes, accueille 797 trains par jour sur 63 quais, abrite 35 restaurants, des dizaines de boutiques, deux courts de tennis accessibles à qui le demande, un immense drapeau américain suspendu dans le grand hall, mais aucun banc ». Le plafond du grand hall, qui s'élève à 38 mètres, est recouvert de peintures représentant 2500 étoiles, constellations réalisées par le Français Paul César Helleu à partir d'un manuscrit médiéval. L’emblème de la gare, présent au grand hall dont le sol est en marbre couleur crème, au-dessus des guichets d'information, est « une horloge à quatre faces tapissées d'opales et coiffée de cuivre ».

À côté des quais, on trouve une galerie marchande, avec plusieurs restaurants (le plus connu étant l’Oyster Bar), des fast-foods, kiosques à journaux, soit plus d’une quarantaine de commerces.

Grand central a servi de décor à de nombreux films dont "Grand Central Murder" de S. Sylvan Simon, "La Mort aux trousses" où le personnage de Cary Grant s’enfuit de New York en y prenant un train de nuit, dans New York 1997 où la gare sert de repaire au « duc de New York », dans "Falling in Love", où Robert de Niro et Meryl Streep s'y croisent et s'y retrouvent à plusieurs reprises, dans le film "Armageddon" où la gare est détruite, dans"Le Jour d'aprè" où elle est innondée.
Les animaux du film Madagascar essayent d'y prendre un train; le personnage Robert Neville, joué part Will Smith, est pris dans un piège devant la gare dans le film Je suis une légende (I'am Legend) et des combats ont lieu devant et dans le grand hall de la gare dans le films Avengers.



Nous trouvons rapidement la "whispering galery", le coin des murmures...

La galerie des murmures de la gare Grand Central est une de ces bizarreries architecturales qui gardent leur étrangeté même après qu’on vous ait expliqué la réalité derrière la légende. Située juste à côté du fameux « Oyster Bar and Restaurant », elle constitue une curiosité acoustique et architecturale. A cet endroit, deux personnes peuvent se tenir de chaque côté des voutes en céramique, séparées de plusieurs mètres, et se murmurer des mots doux comme si ceux-ci étaient dits à l’oreille. Ces murmures, inaudibles pour une personne se tenant à moins d’un mètre, résonnent pratiquement comme un cri pour une personne de l’autre côté de la pièce. Selon les experts, ce phénomène est dû au son qui voyage le long des parois voutées. Cette explication est tout à fait plausible mais toute la logique du monde ne rendra pas moins amusant le fait de murmurer à quelqu’un depuis l’autre côté de la salle. Ce lieu est désormais bien connu des touristes et certains en ont même fait le théâtre de propositions de mariage distantes de plusieurs mètres.

Essayons. Patrick est posté d'un côté...

...les enfants de l'autre. Incroyable, on entend comme si l'on était face à face alors que 10 mètres au moins séparent les 2 pilers et que l'on est de dos. C'est très amusant !

 

Comme il commence à pleuvoir je modifie le programme prévu et propose la visite du Metropolitan museum of arts. Nous nous y rendons en métro mais le musée n'est pas tout près il pleut maintenant très fort.
Avec la chaleur et la pluie, nous sommes déjà bien fatigués en ce début d'après-midi. Comme le "Met" est très grand, il nous faut faire un choix de visite. Nous optons pour les antiquités égyptiennes. Il nous faut pour cela traverser une partie du département relatif à la Grèce antique.

Pour ces photos, pas besoin de commentaires; C'est beau c'est tout !

 

La pièce majeure et la plus populaire du département egyptien est sans nul doute le temple de Dendour. Ce temple fut démantelé par le gouvernement égyptien pour le sauver de la montée des eaux, lors de la construction du barrage d’Assouan, puis offert aux États-Unis en 1965.

Direction la peinture européenne, et d'abord la peinture Flamande et Hollandaise pour voir les Vermeer. Au passage nous remarquons les Rubens ...

Dans la même salle se trouve les oeuvres des comtemporains de Rubens dont Frans Hals, un bon vivant qui transmettait sa joie de vivre dans ses peintures... un vrai belge quoi !

 

 


Le Met détient 3 tableaux de Vermeer. On sait que les tableaux de l'artiste ne sont pas très nombreux car chacun demandait beaucoup de soin et un temps considérable.
La carrière de Vermeer fut relativement courte et son œuvre de faible ampleur : en vingt ans, il n’a guère peint plus de quarante-cinq tableaux, dont quelques-uns ont disparu : aujourd’hui, seuls trente-quatre lui sont attribués avec certitude, et trois font encore l’objet de discussions.

La Femme au luth, vers 1662-1663

La femme à l'aiguière, qui ressemble à la fermière conservée au Rijksmuseum d'Amsterdam...

Portrait d'une jeune femme

Puis nous tombons par hasard sur une célèbre peinture de Brueghel l'ancien... La moisson (1565). Cela à l'air de beaucoup amuser ce couple d'Américains...

Un bouquet de tulipes du peintre hollandais Bosschaert, du temps où l'on vénérait ces oignons...

Pour la petite histoire, au XVIème et XVIIème siècle, les Hollandais et les Flamands furent saisis d'une fièvre communément appelée "la tulipomanie" ou encore "crise de la tulipe"(en histoire économique). C'est en effet le nom donné à l'augmentation démesurée puis l'effondrement des cours de l’oignon de tulipe dans le nord des Provinces-Unies au milieu du XVIIe siècle. Au plus fort de la tulipomanie, en février 1637, des promesses de vente pour un bulbe se négociaient pour un montant égal à dix fois le salaire annuel d’un artisan spécialisé. Certains historiens ont qualifié cette crise de « première bulle spéculative » de l’histoire1. Elle est restée dans les mémoires, tout au long de l'Histoire des bourses de valeurs.

Certaines salles du musée reconstituent des décors anciens. Ici la cour d'un palais...

...

En voulant nous rendre sur la terrasse du toit du musée pour la vue sur Central park, nous visitons l'exposition temporaire consacrée à la mode "punk" (pas de photos).


Ensuite, nous traversons des salles consacrées à la sculpture et à la peinture européenne du XIXème siècle comme ces 2 tableaux de Monet qui font parties de séries "Maison du parlement de Londres " et "Cathédrale de Rouen".

Pas de chance, la terrasse sur le toit est fermée à cause de l'eau tombée cet après-midi.

Quand nous sortons, le soleil est revenu. Nous décidons de traverser le Central park.

Arrêt au Loeb boathouse pour un verre.

Bethesda Fountain


Bethesda Fountain : La statue de l'ange au sommet de la fontaine fait référence à l'Evangile de Jean, qui décrit un ange bénissant la piscine de Bethesda et en lui donnant des pouvoirs de guérison. La fontaine commémore le système d'eau "Croton", qui a d'abord apporté de l'eau fraîche à New York en 1842. L'ange porte un lis dans sa main gauche, un symbole de la pureté de l'eau, très important pour une ville qui avait déjà souffert d'une épidémie de choléra dévastatrice avant que le système ait été mis en place. La pièce est la seule statue qui a été commandée pour le parc. Elle marque également la première œuvre d'art publique crée par une femme, Emma Stebbins, pour la ville de New-York.

A divers endroits du parc, un immeuble bordant le parc se distingue par son originalité architecturale. Il s'agit du San Remo


The San Remo apartments (arch. Emery Roth -1930)Le San Remo (145 et 146 Central Park West) est un immeuble d'habitation coopérative de luxe. Il est décrit par Glen Justice du New York Times comme «un bâtiment éblouissant de deux tours avec une vue captivante sur Central Park."
Des personnalités célèbres y ont résidé comme Steven Spielberg, Donna Karan, Steve Jobs, Demi Moore, Glenn Close, Dustin Hoffman, le chanteur de U2 Bono, Steve Martin, Bruce Willis, Eddie Cantor, Robert Stigwood, Marshall Brickman, Jackie Lion, Don Hewitt et Rita Hayworth qui y a passé ses dernières années.

Non loin de cet immeuble, se trouve le Dakota building où résidait John Lennon avant d'être assassiné en 1980, sous le porche d'entrée.
Un site lui est dédié tout près de là, dans Central parc :


Strawberry Fields : Strawberry Fields est un monument vivant à la mémoire de John Lennon, célèbre chanteur, compositeur et militant pour la paix. Au cours de sa carrière avec les Beatles et dans son travail en solo, la musique de Lennon a donné l'espoir et d'inspiration pour les gens partout dans le monde. Sa campagne pour la paix a été symbolisée à Strawberry Fields.
Cette partie tranquille de Central Park a été nommé ainsi en référence à l'une des chansons les plus connues des Beatles, "Strawberry Fields forever" enregistrée en 1966.
La mosaïque noir et blanc a été créée par des artisans italiens et offerte par la ville de Naples. Basée sur un modèle gréco-romain, elle mentionne une autre chanson de Lennon: Imagine.

Nous rentrons à l'hotel pour nous changer et repartons en début de soirée vers Greenwich village.
J'ai réservé au "café WHA ?" (avec le point d'interrogation) qui est un lieu emblématique du village. Ce soir le groupe attaché au café reprend les plus grands tubes de rock...

Café Wha? 115 MacDougal Street, à l'angle avec Minetta Lane, entre Bleecker Street et West 3rd Street,
Etablissement de Greenwich village ouvert dans les années 1950 qui connaît une grande popularité au début des années 1960: c'est un café concert en podium libre, un concept qui offre une scène à toute personne qui veut s'y produire.
Chaque artiste avait le droit d'entrer et chanter ou réciter une œuvre : c'est au Café Wha que Fred NEIL donne ses premiers concerts, accompagné de Bob DYLAN, qui débute sur scène ; c'est là que Tim ROSE chante le célèbre Hey Joe de Billy ROBERTS, que Jimi HENDRIX, que apprend la chanson qui le rendra célèbre qu'Allen GINSBERG et d'autres artistes de la Beat generation récitent leurs poèmes, que Bruce Springsteen, Peter, Paul & Mary, Kool & the gang, the Velvet Underground, font leurs premières armes. Certains comédiens, parmi lesquels Richard Pryor ou encore Bill Cosby, y ont aussi débuté.


Et là, c'est la grosse déception : A l'entrée du café wha, un type nous annonce désolé, qu'à la suite de l'orage de l'après-midi la cave du café est innondée, là où se trouve le lieu de concert et que par conséquent le café est fermé ce soir...Il nous oriente vers le Groove café, un peu plus loin dans la rue.
Le Groove café est un lieu du même style que le cafe wha?. La musique est forte, le public jeune et l'on dine correctement pour pas très cher.
Le groupe entre en scène. Ce n'est pas celui du Wha qui reprend les standards du rock mais un groupe jazzy/funky, le New York funk exchange...

Moi j'aime mais les 3 autres de la team n'apprécient pas. Alors nous ne resterons pas longtemps... dommage !

Avant de rentrer nous coucher, nous faisons un petit tour sur Times square dans la boutique Toys r us.

C'est vrai qu'elle donne juste en face de l'hotel et que nous n'y étions pas encore entrés. Eh bien, ça vaut le coup d'œil ! Ils ont installé une grande roue le hall du magasin, rien que ça !
En sortant, face à nous, nous remarquons qu'au premier étage du magasin "Aeropostale", il ya un espace assez surprenant qui permet d'avoir une vue sur Times square.

Nous voilà partis dans ce magasin...

En effet ! ...

Boutique sympa, belle déco et Tee shirts en solde pour Nicolas ! Voilà une journée qui se termine bien malgré la déconvenue du café Wha?...

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