Jour 15

Dimanche 17 mai

En transit vers Etosha.
Si nous devions garder une image de cette journée de transition entre le Kaokoland et Etosha ce serait sans-doute celle-ci. Il y a comme une sorte d'excitation, de curiosité, de fièvre et de plaisir qui s'empare de nous au franchissement de la porte d'entrée du plus grand parc national de la Namibie. Sera-t-il à la hauteur de nos attentes ?

Nous avons décidé de partir tôt ce matin car la route qui relie Khowarib à Etosha sera longue. Comme prévu, nous prenons tout de même le temps d'aller faire un tour au bord de la rivière que nous n'avons pas eu le temps de découvrir durant ce court séjour. En effet en Afrique on se lève tôt pour les activités et l'on rentre à la nuit tombante...

Au Khowarib lodge, les bungalows sont installés au bord de la rivière...

Enfin, pas tout à fait sur la rive, mais en surplomb...

 

Le soleil n'est pas encore levé et nous croisons quelques vaches qui descendent se désaltérer.

 

J'aime particulièrement ce moment ou le soleil encore très bas vient réchauffer l'atmosphère d'une terrasse.

Le soleil illumine le Khowarib lodge : Lobby à droite, restaurant à gauche et bar au centre.

Nous choisissons de rallier Etosha par le sud. Cela nous oblige à revenir sur nos pas mais c'est plus rapide.

Sur la route, à l'endroit où nous avions croisé des girafes, il y a des autruches et des zèbres de montagne

très pressée...

 

Station service de Palmwag... au milieu de … rien !


Drôle de vaches. Ne dirait-on pas des zébus ?

Celui-ci me fait penser à notre lapin...Ici c'est la "version bovidé"

 

La version "lapinou"

 

Habitat traditionnel. Si les habitations semblent précaires, les automobiles sont, quant à elles, toujours rutilantes.

Nous repassons la barrière sanitaire. Cette fois on nous demande d'ouvrir le coffre et le frigo, ce qui est logique puisque l'on vient du nord.

Nous repassons devant le Grootberg lodge. C'est dans ce secteur que nous avons affaire à un drôle d'arnaqueur (ou pas ? Allez savoir...) . Il faut que je vous raconte : Un homme portant un gilet fluo orange se tient debout au centre de la chaussée et nous fait signe de ralentir en agitant un minuscule drapeau rouge. On se dit " oups, peut-être un accident ou des travaux ? " Que nenni ! L'homme nous signale que la voie est dégagée mais sort de sa poche une liste de généreux touristes donateurs pour le club de football du village. Sur la liste on peut lire (je caricature les noms ) : M. Wagner, Dortmund, 100nad, M. Vandenbrouck Anvers, 200 nad, M. Dupont, paris, 200 nad....C'est gonflé ! Patrick, qui s'occupe lui même d'un club de football pour les jeunes se laisse attendrir. Le gars a les bons arguments... Patrick lui laisse 100nad... Le gars lui dit que ce n'est pas assez. Faut pas pousser, déjà que c'est déjà du raket. Je trouve tout de même ça super culotté et simuler un ouvrier des routes. Après, allez savoir si le gars bluffe ou pas. En tout cas si il bluffe, il doit super bien gagner sa vie !

Sur la route entre Grootberg pass, il y a beaucoup d' "arbres d'or " 

A la station de Kamanjab, nous retrouvons les vendeurs de marrons gravés mais ils sont plutôt sympas. Nous ajoutons 2 boules à la collection.

A 500 mètres de là, je sais que le Oppi Koppi est tenu par des Belges, ou du moins il l'était car nous rencontrons l'ancien propriétaire dans le bar qui nous dit avoir remit l'affaire à des plus jeunes.

Ca c'est du bar. On voit que les Belges sont passés par là !

 

L'endroit est charmant et parfait pour un " light lunch " sur la terrasse.

 

 

 

Dernière ligne droite avant l'arrivée dans le parc national d'Etosha.

J'ai à peine le temps de photographier la "gate" (porte) que nous sommes déjà en train d'effectuer les formalités.

Le parc national d'Etosha (en anglais : Etosha National Park) est une grande réserve naturelle de Namibie, à 400 km au nord de Windhoek, d'une superficie de 22 275 km2 (à sa première création le 22 mars 1907, alors que la Namibie était une colonie allemande, le parc couvrait plus de 90 000 km2).

Pour info la Belgique fait 30 000km2. On n'est pas très loin du compte ! D'ailleurs quand on disait aux Namibiens que nous étions de Belgique, certains étaient très perplexes. Il y avait bien le Haaa, Bruxelles ! mais bon... Alors quand on ajoutait que la Belgique était un petit pays européen, à peine plus grand que le parc d'Etosha, ça leur parlait tout de suite et il se mettaient à rire !

Nous payons les droits d'entrée. La ranger qui est a l'entrée nous a demandé si nous pouvions embarquer un gars qui travaille dans le parc. Même si Alexander pour l'agence Tourmaline nous a bien précisé de ne prendre personne à bard car en cas d'accident nous serions responsable, je vois mal comment, à cet instant, nous pourrions refuser.
D'autant plus que le gars en question est guide pour les clients du Dolomite camp où justement, nous nous rendons.

Sur la route qui mène au Dolomite camp, nous croisons pas mal d'animaux dont de belles girafes, mais nous ne nous arrêtons pas car nous avons un guide à bord à conduire à bon port, c'est à dire jusqu'au bâtiment du personnel.
Nous empruntons ainsi, exceptionnellement la route marquée " staff only " car comme il est interdit de marcher à pied dans le parc, nous n'allons pas laisser ce pauvre guide en pâture aux prédateurs de tout poils.

Nous rejoignons ensuite la parking du Dolomite où l'on vient nous chercher en voiture de golf.


On comprend pourquoi quand on voit l'étroitesse du chemin, mais le gars a l'habitude.

L'accueil est assez " administratif " mais le site est magnifique et la chambre, tendue de toile, est joliment décorée, même si toutes les fermetures à glissières ne fonctionnent pas de façon optimum.

 

Une vue sur l'infini !


Il s'agit d'une chambre " supérieure " car il n'y avait plus de place en standard. D'après ce que j'ai compris, c'est la terrasse qui ferait la différence. En effet, quelle terrasse ! Il y a une mini piscine et un grand canapé rond ainsi que 2 jolies chaises longues. Dommage qu'on ne reste pas plus longtemps.

 

Et que dire de la vue à l'infini sur les plaines d'Etosha ? Avec les jumelles on distingue les troupeaux, au loin, dans la savane. J'ai hâte d'être à demain !
Allez, quand on a une piscine privée qui donne sur la savane, on ne peut que l'essayer... Enfin, Monsieur essaye car Madame trempe juste les pieds. L'eau paraît glaciale !

Après cet intermède revigorant, nous traversons le lodge par son sentier escarpé. Au somment de la colline sur laquelle est construite le lodge, une colonie de damans niche dans de gros rochers .

A l'extrémité, nous avons vue sur le waterhole (trou d'eau). En fait il y en a 2 : un naturel et un artificiel et justement, c'est l'heure où les éléphants vont de l'un à l'autre.

Les zèbres attendent leur tour

Les espaces partagés du lodges sont installés sous plusieurs tentes .

Piscine du lodge


Au bar, nous nous installons dans un coin d'un grand canapé pour l'apéritif car un autre couple est installé à l'autre bout. C'est l'occasion d'entrer en conversation avec eux. Ils sont de Vancouver, des personnes fort sympathiques.

Le dîner est servi dans 2 salles sous 2 tente séparées. Nous sommes installés à une grande table avec des néerlandophones d'un côté et des Français de l'autre si bien que Patrick discutera en néerlandais à sa droite et moi, en Français, à ma gauche, comme quoi un couple Belge se connecte très vite et en toute circonstances pour communiquer avec le monde...
Le dîner est proposé sous forme de buffet. C'est simple mais bon.
J'apprends que les Français, un père et sa fille, voyagent aussi par l'intermédiaire de Tourmaline. C'est également Alexander qui les a briefé. Pour l'instant, ils sont ravis de leur voyage qu'ils effectuent dans le sens inverse du nôtre.
Après cette bonne soirée nous rejoignons notre bungalow... à pied car il est tout près... mais ne le dites pas à la direction car ici tout le monde est sensé prendre la navette/voiture de golf. Ils font sans doute cela car le camp n'est pas barricadé comme les autres camps. Ainsi un fauve pourrait avoir la méchante idée de nous agresser.
Je précise toutefois que la distance depuis notre bungalow jusqu'à la jonction avec le chemin principal où est sensé nous déposer le véhicule équivaut à peut près en distance à celle de cette même jonction jusqu'au le restaurant...
Nous sommes donc " protégés " sur le chemin principal uniquement. Tout le monde sait très bien que les lions n'attaquent jamais aux abords des bungalows... (clin d'oeil)

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