Ce matin nous empruntons la jolie piste qui mène vers la côte nord.
Le soleil n’est pas au rendez-vous somme hier, mais quand nous arrivons à Husavik, il ne pleut pas, il n’y a ni vent, ni brouillard et la mer est calme. Le soleil arrivera plus tard dans la journée.
Etant sensible au mal de mer, je ne regrette pas un instant d’avoir choisi le bateau rapide (ici à droite) de la compagnie Gentle Giants.
J’ai effectué la réservation il y a deux jours sur internet. Au moment d’aller chercher les tickets, nous constatons que le bateau sera quasiment complet . Karitas, une charmante dame, sera notre guide durant cette sortie en mer. Elle nous tend une combinaison qu’elle nous conseille d’enfiler SUR notre veste pour avoir chaud. Elle nous équipe ensuite d’un harnais, un système plus léger que le classique gilet de sauvetage. Nous avons emmené nos bonnets et gants qui seront utiles.
Et c’est parti pour un premier arrêt d’observation des macareux sur une petite île située au large de Husavik dite "Lundey" ou "Puffin island". L'île est toute petite (200m X 100m et 34m de haut). C’est l’heure de la pêche et nos petits clowns sont très actifs. Ils passent et repassent au dessus de nos têtes.
L'île accueille environ 250 000 macareux chaque été.
Nous quittons à peine les macareux que des dauphins viennent
à notre rencontre. Malheureusement ils ne feront pas de cabrioles.
Puis c’est au tour d’une première baleine
de surgir de l’eau...
Mais l'œil perçant de notre capitaine, Sverrir, vient de repérer quelque chose d’intéressant. Il met les gazs et fonçe "plein pot" sur le site.
Il s’agit d’une baleine à bosse qui
frappe la surface de l’eau avec sa queue, tantôt sur le ventre,
et tantôt sur le dos...
Et hop, d’un " flip " elle se retourne laissant
apparaitre une grande nageoire blanche (mais ça je l'ai raté)
Karitas nous explique que nous avons de la chance car c'est un spectacle assez rare. Quel spectacle !
Mais pourquoi fait-elle cela ? D’après la guide ce serait
pour montrer sa puissance ou bien pour assommer les poissons (…).
En tout cas c’est très chouette, nous sommes ravis !
Après cette " baleines party " Karitas, notre guide, nous offre un petit remontant.
Entre temps Nicolas n’a pas assisté au ballet des baleine.
Le pauvre est parti, malade, à l’arrière du bateau.
Il n'a pas supporté le "surplace " du Zodiac.
Il faut toujours écouter sa mère qui elle, a pris le médicament
miracle contre le mal de mer !
A l’entrée du port, le capitaine Sverrir nous fait une démonstration des capacités du zodiac et c’est " à fond la caisse ", en décrivant de grands virages, que nous rentrons au port. C’est le fun !
Nous avions déjà fait une balade de ce genre, en zodiac,
au Québec qui nous avait ravi car nous avions vu beaucoup de
baleines de très près. Aussi nous avions hésité
à faire ce tour ici qui aurait pu être plus décevant. Juste à côté du local de la compagnie " Gentle giants " se trouve un restaurant typique que j’avais repéré sur internet, le GAMLI BAUKUR.
Après cet excellent repas, nous partons faire une
balade digestive dans la ville.
Husavik est un lieu touristique. Il n’est pas étonnant d’y trouver quelques restaurants et boutiques de souvenirs
L’église du village ressemble a un manoir
bourgeois
Vers 16h, nous quittons ce petit port qui nous a vraiment séduit.
Sur la route du retour, j’ai prévu un arrêt à Godafoss, la cascade des Dieux, une des chutes les plus célèbres du pays. Elle et fait 12 mètres de hauteur sur 30 mètres de largeur. En l'an 1000, le parlement islandais décide de suivre l'avis du diseur de loi Borgeir Borkelsson et adopte le christiannisme. En revenant dans sa contrée, celui-ci montre l'exemple en jetant ses idoles de l'ancienne religion nordique dans cette chute. Le nom Goðafoss signifie « la chute des dieux » en souvenir de cet événement. Nous attendons au moins pendant 30m’ que le soleil daigne percer à travers les nuages mais c’est peine perdue car il n’y a pas un poil de vent... les nuages stagnent désespérément au-dessus de la chute.
En revanche, de retour au lac Myvatn, le soleil est là et les agriculteurs s’empressent de couper du foin pour l’hiver. D’ailleurs, nous n’avons vu aucun champ cultivé durant notre voyage, la seule activité agricole étant la coupe de l’herbe pour les animaux que l’on rentre pour l’hiver, et sa mise en ballots, de gros ballots ronds empaquetés dans des feuilles de plastique blanc. Le matériel agricole est souvent moderne et rutilant.
Nous terminons cette belle journée au café Vogafos (pourquoi
chercher ailleurs) avec vue sur la campagne.
Nous n’aurons pas le courage de retourner aux bains de Myvatn
ce soir d’autant plus que nous aurons l’occasion d’aller
au blue lagon en fin de voyage. |
