Jour 20

Jeudi 25 juillet 2013
De HAVASUPAI à LAS VEGAS
Les USA sont un pays de contrastes. Entre le village perdu au fond d'un canyon où le temps semble s'être arrété et la ville extravagante aux mille lumières il n'y a qu'un pas. Nous avons comme la sensation de remonter le temps en passant par la route 66, tunnel nostalgique vers l'ouest...

 

SUPAI 6h00 du matin : Tout le monde est réveillé. Après la toilette nous filons à l'embarquement de l'hélico (début de la file 7h00) via l'épicerie pour le café et petit déjeuner que nous achevons en attendant.

7h00 : Attente hélicoptère. Il y a déjà plein de monde et aussi des habitants de Supai regroupés dans une salle voisine.
Une dame très aimable entre en conversation. Elle nous indique qu'elle est ici depuis l'aube et qu'elle était la première sur place. Elle nous explique que sa mère est japonaise. Elle a un avion a prendre en fin de journée mais jamais nous ne la verrons ennervée ou paniquée. La dame reste stoïque.

8h00 : Un indien qui travaille pour Airwest prend les inscriptions. Il y a déjà une feuille entière de remplie (pour les locaux).
Des américains du camping ont envoyé "un éclaireur" qui se jette sur la feuille et inscrit une dizaine de personnes qui arriveront ensuite au compte goutte.
"L'éclaireur" est passé sans complexe devant "la japonaise" qui ne bronche pas. En bon européen, Patrick qui a bondit aussitôt laisse passer "la dame americanojaponaise". de toute façon nous on ne risque pas de perdre notre place puisque l'on se retrouve les derniers... pour l'instant car d'autres arriveront plus tard.

9h00 : Le gars de Airwest revient avec une mallette pour le paiement. On peut payer en carte car il y a un terminal electronique. J'avais tout de même prévu du cash au cas où...

10h00 : C'est normalement l'heure à laquelle commence les embarquement de passagers mais l'hélicoptère fait des va et vient avec des marchandises.

11h00 : Les locaux commencent à embarquer. Quand ils ne sont pas là, le gars en appelle d'autres. L'hélico peut prendre 6 personnes.. enfin tout dépend du poids.. parfois c'est moins...

13h00 : aucun des touristes n'est encore parti...

14h00 : Je monte enfin dans l'hélico avec les enfants. Patrick prendra le prochain...

J'ai essayé de prendre quelques photos du canyon interminable... On voit nettement qu'il est en plein soleil.

 

Ce que l'on ne voit pas quand on est dans le canyon :

 

Le chemin de la difficile dernière remontée :

 

Aire de dépôt de l'helico sur le parking inférieur

Voilà, c'est fini. Dire qu'il n'aura fallut que 10 minutes à l'hélicoptère pour faire ce que l'on a parcouru en 4h !

Nicolas a attendu son père avant de remonter jusqu'au parking supérieur

HAVSUPAI - Si c'était à refaire :

1) Si possible, on partirait à une période où il y a moins d'orages (ex : Mai). On serait alors en pleine saison touristique de là-bas mais au moins on aurait plus de chance avec les jolies couleurs de l'eau...

2) Si l'on devait descendre à pied on partirait plus tôt le matin. On coucherait aussi plus près la veille, au motel des cavernes par exemple. On descendrait vers 7h du mat ce qui est raisonnable. Cela permettrait de profiter de la randonnée et des jolis paysages... au lieu de la subir.

3) On pourrait aussi descendre en hélicoptère, en choisissant le jour où il y a hélico. Quand je pense qu'on a "claqué" 400$ pour faire un tour de 2h en pink jeep à Sedona ou 400$ pour un spectacle de Vegas alors je me dis que oui, on aurait aussi bien pu prendre l'hélico pour descendre si seulement j'avais inclus l'étape dans mon circuit dès le départ en lui consacrant plus de temps.

Tout bien considéré, je pense que j'aimerais refaire la rando, même si on en a bavé ! Ce n'est peut-être pas l'avis de mon mari qui lui était plus mal que moi. Il a l'air costaud comme ça, mais c'est une tite nature !...

 

Une heure après, à la jonction avec la route 66, la douche :

 

C’est sous cette pluie battante que nous atteignons une station essence isolée sur la route 66.


Ô surprise, le pompiste sort de la boutique pour venir nous servir. Cela doit être une des dernières station essence traditionnelle sur la route 66 et le type n’est plus tout jeune.

L’essence y est aussi plus chère, mais on a l’occasion de discuter avec le monsieur qui a du en voir défiler... des touristes !

La pluie cesse et tout redevient sec. Sur la route 66, direction LAS VEGAS, nous croisons des trains...

...de longs, très longs trains....

 

Image furtive d'un passé glorieux et révolu...

Nous quittons la 66 pour retrouver l'autoroute. Nous nous rapprochaons de LAS VEGAS. Nous passons près du barrage de Hoover.

Aussitôt la frontière entre l'Arizona et le Nevada passée, nous croisons un premier casino ...


Nous revoici pour la 4ème fois plongé dans l’univers bouillonnant de la Sin city ! Les enfants sont ravis de passer quelques jours dans la capitale de la démesure.

Nous nous rendons directement chez Dollar et remettons la voiture sans problème.Tout cela se fait très vite, on ne nous demande rien.Nous prenons le taxi pour nous rendre à l’hôtel.

Cette année c’est FLAMINGO ! Il est très bien situé et est d’un bon rapport qualité/prix. La file d’attente au guichet pour le check in est assez longue mais nous sommes ravis de la chambre, une " Go de luxe " avec une fenêtre donnant directement sur les fontaine du Bellagio... et, un peu moins glamour, sur les travaux du "Bill Gambling, dernier " petit " hôtel perdu au milieu des géants modernes. Il était temps qu’il se refasse une beauté.

Vue de la chambre :

La chambre n’est pas très grande mais elle a été refaite à neuf. Dans la salle de bain, une télévision est intégrée dans le miroir.


Comme nous sommes bien claqués de l’aventure à Havasupaï, nous décidons de ne pas trop nous éloigner de notre " base " pour le dîner. Nous portons notre dévolu sur le HAMADA OF JAPAN, le restaurant japonais de l’hôtel, un Tepan Yaki c’est à dire un endroit où le cuisinier fait le spectacle devant les clients. Nous aimons ce style de cuisine car les ingrédients sont généralement très frais et que le spectacle est au rendez-vous.


Il n’y a pas foule dans ce restaurant qui n’est pas très connu. c’est dommage car il gagne à connaître, il est très bon.


Petite réflexion sur les restaurants de Vegas : dans cette ville où l’on trouve tout ou presque, du fast-food au gastronomique, du très mauvais au très bon, du très kitsch au très zen, de nombreux touristes se ruent sur les " buffets " des hôtels, ces lieux très fréquentés ou les plats opulents, de toutes sortes et de toutes couleurs, s’étalent sur des centaines de mètres de tables à vous en donner le tournis, et ce pratiquement h24.
Nous aussi, en bons touristes, avons testés les buffets. Il y a quelques années nous sommes allés au buffet de l’hôtel Paris, puis à celui du Bellagio. Bon. Que dire... ce ne sont que des buffets.... des endroits où l’on peut s’empiffrer à bon compte... où la qualité n’est pas forcément au rendez-vous... tout dépend de ce que vous choisissez... good luck !
Cette année nous décidons définitivement de fuir les buffets et d’essayer de nouveaux endroits... dans la limite du raisonnable bien sur, pas question d’aller tester les restaurants gastronomiques qui, pour la plupart, sont tenus par des chefs français étoilés...
Je rappelle tout de même, pour donner quelques idées que nous avions beaucoup aimé le " Harley Davidson Café " pour son décor, le " Wolfgang puck café " du Venetian pour sa cuisine et son cadre, Le "  Cheese factory " pour son choix, et le " Roxy’s " du stratosphère pour son ambiance " dinner " années 60.

La nuit est tombée et Las Vegas s’anime, les badauds et les rabatteurs s’agitent sur les trottoirs, les fontaines du Bellagio dansent sur les eaux, les lumières des néons et les écrans géants en leds éclairent le strip...

Arès avoir juste pointé le bout du nez devant l'hotel, nous decidons de regagner notre chambre et profitons encore du joli spectacle des fontaines du Bellagio...

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