Jour 6

Mercredi 9 juillet 2014
Brouillard et macareux de Vik
Avant de partir, je m'étais préparée à avoir une météo calamiteuse et pour tout dire, de la pluie chaque jour. Si la pluie est certes, désagréable pour tout bon touriste que nous sommes, il y a bien pire encore : le brouillard qui empêche de voir les paysages, tout simplement...

Ce matin nous rejoignons Jean-François (Max68 sur voyageforum) et Valérie (Vnoa du même forum) qui ont loué comme nous, une Jeep wrangler unlimited.


Valérie et son conjoint laissent leur Jeep à l'entrée de la piste 206 et montent avec Jean-François et son épouse.
Près de la mer, le ciel est dégagé mais plus on s'enfonce dans les terres, c'est à dire dans les montagnes, plus le brouillard est dense.

Les gués s'enchaînent sans problème mais Patrick hésite à continuer estimant que vu le brouillard on ne verra rien du Laki.

 

A la moitié du chemin, nous décidons donc d'abandonner lâchement pour retourner vers la côte où le ciel semble plus clément.

Nous croisons encore une autre Jeep wrangler sur le chemin du retour.

Nous nous arrêtons pour visiter le canyon de Fjathrargljufur qui est effectivement bien dégagé. La température est plutôt douce. Il faut faire attention de ne pas glisser car les parois sont vertigineuses.

 

 

Aval du canyon.

Le parking de l'entrée du canyon est aménagé avec toilettes et tables de pique nique qui ne doivent pas servir très souvent vu la météo. L'endroit est désert. On dirait la colline des teletubbies !

 


Vu qu'il ne pleut pas, nous nous installons pour un casse-croûte rapide

Enclos servant à trier les moutons avant l'hiver.

Sur la route de Vik, j'avais repéré cet endroit étrange. Ce site se nomme Laufskalavarda.


L'histoire rapporte que la grande ferme de laufskalar se trouvait ici et qu'elle disparut lors de l'éruption du Katla en 894, la première à être mentionnée dans des sources historiques. La ferme voisine de Laufskalar était Dynskogar où s'était établi le colon Hrafn Hafnarlykill ("clé du port"). La contrée s'appelait Dynskogahverfi. Selon des documents, la ferme de Laufskalar aurait comportée 24 portes munies de gonds. Le monticule de lave appelé Laufskalavarda tire son nom de la ferme. Tout homme qui passait par là devait ériger un cairn afin que son voyage se déroulât sans encombres. Les ponts et chaussées ont veillé à ce que ceux qui passent par les sables de Mýrdal, puissent faire de même, en déversant sur le site un chargement de cailloux.

 

 

Nous partons maintenant à la découverte des plages et des falaises proches de Vik. Nous ne sommes pas tout seuls !

La plage de sable noir bordant le village, face aux falaises du mont Reynisfjall, est une des plus célèbres d'Islande et a été désignée par le magazine américain Islands Magazine comme l'une des 10 plus belles au monde en 1991. dans la mer quelques colonnes de lave sculptées par la mer, les Reynisdrangar, qui seraient selon le folklore d'anciens trolls que le crépuscule aurait surpris hors de leurs cavernes

Il fait maintenant très froid car le vent s'est levé et la pluie commence à tomber.


Près des hautes falaises, se trouvent de jolies colonnes basaltiques.

 

 

Les formations basaltiques sont impressionnantes et variées.

 

 

 

 

 

 

Tout à coup, au dessus de la grotte, nous apercevons, devinez quoi ? Un macareux perché qui nous regarde avec curiosité.

Nous restons un moment à observer le ballet de ces petits oiseaux rigolos qui s'élancent au dessus de nos têtes, le jeu consistant à les photographier en plein vol face à nous... Un air d'aviateur !

Nous reprenons la voiture pour nous rendre de l'autre côté de cette grande plage, sur la peninsule de Dyrholaey.
Nous sommes maintenant près du phare. Les éléments se déchaînent. Il pleut, il vente, il fait un froid de canard.

Dyrholaey ce n'est pas seulement une plage , c'est "l'Etretat" local et comme le brouillard s'invite, on distingue à peine l'arche.


Le phare devient phantomatique .


Quand à la plage, on la devine.

C'està ce moment qu'un miracle se produit. Alors que je ne m'y attend pas du tout, en retournant vers le parking une minuscule silhouette surgit tout près de moi, du bord de la falaise.

Il fait un temps de chien mais ils sont vraiment trop mignons.

 

Sur les photos, on ne s'imagine pas le mauvais temps qu'il fait... et pourtant.

On voit même les gouttes d'eau qui perlent sur le plumage.

Atterrissage réussi.

Nous poursuivons maintenant par la piste qui mène plus bas.

De là on est sensé avoir une jolie vue sur la plage de Dyrholaey... sauf qu'avec le brouillard....

Qu'à cela ne tienne, ici aussi il y a nos petits amis, mais ils sont bien plus entourés de touristes qu'en haut...
Nous assistons à une belle prise de bec...

 

Nous rentrons, ravis d'avoir vu nos premiers macareux. Voilà qui aura rattrappé le "ratage" du Laki.


J'ai pris cette photo au retour, sur le parking de l'hotel Volcano. Le patron propose des tours sur le glacier et dispose pour ces excursions de 2 gros véhicule dont vous pouvez comparer la taille avec notre Jeep qui n'est déjà pourtant pas minuscule.


Ce soir nous dînons tranquillement à l'hotel. Le repas est excellent (Artic char au menu) et il y a encore un match de coupe du monde de football...

 

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